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  • Pour que la MJC-Centre social de Chilly-Mazarin continue à exister, le Personnel a décidé de créer ce blog. C'est un blog de lutte. C’est aussi un blog de culture et de faire société. Un carnet de bord de ce que nous accomplissons ensemble.
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11 juin 2015

Les mêmes causes produisant les mêmes effets...

Lu dans Le Parisien
Le vent de révolte fait ajourner le conseil de Savigny
Marie D’ornellas | 10 Juin 2015, 22h08 | MAJ : 10 Juin 2015, 23h27
Savigny-sur-Orge, ce mercredi. Après une heure de huées dans une salle comble où chacun était venu crier son ras-le-bol, le maire, Eric Mehlhorn, a dû ajourner le conseil municipal.
Savigny-sur-Orge, ce mercredi. Après une heure de huées dans une salle comble où chacun était venu crier son ras-le-bol, le maire, Eric Mehlhorn, a dû ajourner le conseil municipal. (LP/Marie d’Ornellas)

« Aujourd’hui, le maire est attendu à tous les coins de rue », avait annoncé quelques jours plus tôt l’opposant municipal, David Fabre (UDI). Mais ce mercredi, c’est la rue qui est venue à Eric Mehlhorn (Les Républicains, LR). De Grand-Vaux au centre-ville, en passant par la Vendée, employés et habitants de Savigny ont marché jusqu’à l’hôtel de ville pour dénoncer en conseil municipal les coupes budgétaires votées le 13 avril.

Chacun est arrivé avec ses propres revendications. Tous sont repartis avec une victoire : l’ajournement du conseil.

La fronde a commencé dès 18 heures sur le parvis de la mairie où les partenaires sociaux avaient appelé au rassemblement des agents municipaux contre la suppression de postes inscrite à l’ordre du jour du conseil. Sont entre autres concernés la trentaine d’employés du centre de vacances La Savinière, dont la fermeture a été décidée en avril. Ce mercredi, onze ont fait le déplacement de Vendée. « Il y a un amateurisme des élus, s’indigne l’un d’entre eux. On décide de fermer un service mais est-ce qu’il y a eu un travail de concertation avant ? Non ! »

« Il y a un lien entre nous tous : le ras-le-bol »

 

Les défenseurs de la MJC et de la crèche étaient aux côtés des agents municipaux menacés par des suppressions de postes, et des habitants de Grand-Vaux qui dénoncent « l’abandon » de leur quartier. LP/MO

 

Une absence de dialogue également fustigée par un collectif de citoyens qui s’inquiète, lui, de la fermeture de la crèche et de l’asphyxie de la MJC dans le cadre du budget. Quant aux habitants de Grand-Vaux, ils étaient une petite centaine à avoir fait le déplacement pour défendre la jeunesse, crier à l’abandon de leur cité mais aussi réclamer du dialogue en vue de la rénovation urbaine, également à l’ordre du jour de la séance. « Le Conseil citoyen n’est pas au courant des propositions pour le quartier », s’offusque Farid Bouchelouche de l’Amicale des locataires. Et de résumer la soirée de ce mercredi : « Il y a un lien entre nous tous : le ras-le-bol. Ils décident sans concertation. Ils sont censés être démocrates mais ils ne jouent pas le jeu. Ce n’est pas un conseil, c’est une mascarade ! »

 

L’ex-maire, Laurence Spicher-Bernier (UDI), a pris la parole pour tenter de calmer la foule avant de finalement entonner la Marseillaise avec elle. (LP/M. O) 

 

« Démocratie ». Un slogan scandé dès l’ouverture des portes à 19 heures ou plutôt la fermeture. Car seule une cinquantaine de personnes, soit le nombre de places assises, accède à la salle. « Libérez la commune ! », clame la foule avant qu’un manifestant ouvre de force l’une des entrées. S’en suivent des « Démission », « On ne lâche rien ! » et quelques noms d’oiseaux qui conduisent Eric Mehlhorn à suspendre la séance au bout de dix minutes. L’ex-maire, Laurence Spicher-Bernier (UDI), tente alors de calmer la foule avant d’entonner la Marseillaise avec elle.

 

Après trois  suspensions de séance en une heure, le maire Les Républicains, Eric Mehlhorn, a ajourné le Conseil municipal à une date qui n'a pas encore été fixée. LP/MO 


« Si vous souhaitez que la démocratie s’applique, ne m’obligez pas à prononcer le huis clos », lance le maire. En vain. « Est-ce qu’on doit quitter la salle ou pas ? », s’interroge la députée EELV, Eva Sas alors que le public appelle l’opposition à boycotter la séance. Après deux autres suspensions, le maire a finalement annoncé à 20 heures l’ajournement du conseil.
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